lördag 22 december 2012

En résumé sur l’être et l’idée de phénomène

L’être d’un existant est son apparition, c’est précisement ce qu’il parait. L’essence n’est pas dans l’objet, elle est le sens de l’objet, la raison de la série d’apparitions qui le dévoilent. Il n’y a rien qui soit derrière l’apparition. Ainsi l’être phénomènal se manifeste, il manifeste son essence aussi bien que son existence et il n’est rien que la série bien liée de ces manifestations. Husserl dit: “Nécessité de fait” Pour qu’il y ait une essence de plaisir, il faut qu’il y ait d’abord le fait d’une conscience de ce plaisir. JP Sartre dit: Le plaisir est l’être de la conscience de plaisir et la conscience de plaisir est la loi d’être du plaisir. Definition de conscience: Tout conscience positionelle d’objet est en meme temps conscience non positionelle d’elle-même. La conscience n’a rien de substantiel, c’est une pure ‘apparence’, en ce sens qu’elle n’existe que dans la mesure où elle s’apparait. Mais c’est précisément parce qu’elle est pure apparence, parce qu’elle est un vide total (puisque le monde entier est en dehors d’elle, c’est à cause de cette identité en elle de l’apparence et de l’existance qu’elle peut être considérée comme l’absolu. Motivation: Il est imposible d’assigner à une conscience une autre motivation qu’elle-même. La conscience est conscience de part en part. Elle ne saurait donc être limitée que par elle-même. En outre: Le paradoxe n’est pas qu’il y ait des existences par soi, mais qu’il n’y ait pas qu’elles. Ref. JP Sartre, L’être et le Néant, chapitre III, page 16-23.

onsdag 5 september 2012

J’ai lu

J’ai lu la preuve ontologique. Ref. Petit Larousse de 1964, 17e tirage. La preuve classique de Dieu. Preuve ontologique, preuve classique de l’existance de Dieu consistant, après avoir posé Dieu comme parfait, à soutenir que, s’il lui manquait l’existance, il ne serait pas parfait, donc qu’il existe. (Cette preuve a été utilisée en particulier par saint Anselme et par Descartes. Elle a été critiquée par Kant, qui y voit un sophisme.) Explication des mots: Ontologie n. f. Philos. Connaissance de ce qui est, de l’être en soi. Ontologique adj. Qui a rapport à l’ontologie Sophisme n.m. Faux raisonnement, conçu avec l’intention d’induire en erreur. Nominalisme n.m. Doctrine philosophique selon laquelle le concept n’est que un nom accompagné d’une image individuelle. Jean-Paul Sartre explique dans le livre “L’être et le néant”, Gallimard 1943: “… et l’ontologie sera la description du phénomène ...”. Jean-Paul Sartre continue … En un mot, le phénomène d’être est ”ontologique” au sens où l’on appelle la preuve de saint Anselme et de Descarte. Il est un appel d’être; Il exige, en tant que phénomène, un fondement qui soit transphénomènal. Le phénomène d’être exige la transphénomènalité de l’être. En résumé par moi: À mon égard Dieu, comme la phénomènologie, n’est qu’un nominalisme et cette “preuve ontologique” n’est qu’un sophisme.

torsdag 5 juli 2012

Rgd Math

Regarding math: Calculus of Variations I asked the PhD Mr H if he could advice me to become better in the topic I was interested in, just then… Yes he said! Study the book ”Calculus of Variations” by L.E. Elsgolc, from Pergamon Press. That’s an excellent/superb advice!

L'Holocauste

On parle de l'Holocauste. Il faut lire "Un sac de billes" par Joseph Joffo, je pense. Ne le pensez vous, le même?

onsdag 27 juni 2012

Paul Valery et Profusion du soir.

Je me sens qui me trempe, et pur qui me dédaigne! En plus simples mots: Je percevois qui me mouille, et pur qui me repousse! C’est à dire en autres mots: Il pleut.

torsdag 17 maj 2012

The Creation!!

I must confess that I don't know which one came first: The hen or the egg. But the Nature made both by some method. It's the same question with the war and the religion. Man invented the religion and uses war as a method to solve his problems. And Nature invented man by the same method as it created the hen.

Shameful!!

Americans and lots of others are obsessed by sexual inclinations. That's shameful! Everyone shall have the same rights, it's as easy as that!!

onsdag 16 maj 2012

Il faut ...

L’Ange frais de l’oeil nu pressent dans sa pudeur, Haute nativité d’étoile élucidée, Un diamant agir qui berce la splendeur … Paul Valéry Profusion du soir

söndag 6 maj 2012

Valéry et La tentation de l’esprit par Marcel Raymond (1946).

Sur les vers anciens Valéry, à dix-neuf ans, est déjà lui-même, dans cette poésie qui se voudrait sans aveu, degagé du trop humain de la vie sentimentale, architecture et musique. Quant à Valéry, il n’attend pas de la poésie qu’elle lui révèle “un autre monde”, ou “un arrière-monde”, qui existerait avant elle et don’t elle serait une imitation, ou une figure allusive. Il lui suffit que la poésie étant parfaitement elle-même, transcende les choses humaines; et il pense qu’un esprit lucide, maître absolu de ses moyens, peut suffire à l’édifier. L’eau riande et la danse infidèle des vagues… ”infidèle” a le sens latin d’infidus, ”changeant”. Pareillement, c’est le latin evadere qui justifie la chevelure “evasive” aux doigts de la fileuse. Mais ces latinismes et ses diverses figures ne repondent pas à un simple préjugé d’humaniste. Ce qui importe, c’est d’essayer de ressusciter dans le langage l’impression, avec sa fraîcheur et sa teneur ontologique. A cela prétendait Rimbaud, qui voulait que le poète entreprît ”un long, immense et réglé dérèglement de tous les sens”. Si nos sense sont réglés par l’habitude que nous avons des choses, dans un monde qui s’est peu à peu stéréotypé sous nos regards, chaque sensation étant limitée par l’usage que nous faisons des objets, par l’idée que nous en prenons, l’essentiel est de rompre ces liaisons, ces scellés apposés au langage, et de chercher un contact profond et réel avec les choses, c’est-à-dire avec nous-mêmes, (Bergson a développé ces pensées, qui se trouvent, dès 1894, dans l’Introduction à la method de Léonardo de Vinci). Ainsi se forment des comprimés linguistiques, des metaphors qui detonent, semblables à des cartouches d’artificier (dira un jour Lucien Fabre), parce qu’elles font court-circuit entre des mots que l’usage sépare, et qu’elles favorisent, par le truchement du langage, de nouvelles et violentes syntheses des qualities et des elements de l’univers. Eté, roche d’air pur… Le réflexe du lecteur, prisonier de ses habitudes, est de fuir aussitôt cette image “impossible”, pour se représenter quelque roch ruisselante, au bord de la mer. Ce faisant, il détruit l’image, il se refuse à son intensité plénière, au lieu de l’avaler telle quelle, pour sentir par tout son être la presence irréfutable de l’air dense et chaud, compact, le grain pur de ses molecules. La poésie, c’est d’abord cette alchimie verbale, ces abus et transmutations. Mais ceux-ci sont commandés ici par une conscience aiguë des mouvements du corps dans le monde, du corps poreux et penetrable, assimilable au monde. Là est l’intérét des “trouvailles”, longtemps cherchées sans doute, qui donnent leur personalité aux vers anciens. Cependant, les idées de la vie auxquelles Valéry donne ses préférences (peu importe qu’il assure devoir ses themes à la deduction logique ou au hazard) sont celle du triomphe, de la gloire, qui sonne avec les fanfares du soleil, et celle de la tendresse, de l’abandon, murmurant à la nuit ou dans le crepuscule. Gide rapport que son ami, vers 1890, répétait avec insistence un mot qu’il attribuait à Cervantes : comment cacher un home? Et c’est Valéry lui-même qui se trahit par ces deux mouvements antagonists : l’aspiration à la toute-puissance, ou à un état d’hypersensibilité voluptueuse. Mais ces deux idées de la vie se presentment souvent l’une et l’autre sous les apparences de l‘eau, tantôt de l’eau jaillissante, violente, l’eau de la mer, tantôt de l’eau dormante, doux-coulante, l’étang, la fontaine. Hantée par une humeur fluide, meme si elle n’est pas faite d’images liquids, cette poésie aime à s’étaler en nappe tranquilles, ou à se rassembler en vagues, en masse verbales, percutantes.

tisdag 24 april 2012

To any Friend,

Hello, thanks for the connection, I'm most obbliged to YOU. Many Greetings from Sweden.

fredag 6 april 2012

CV short version

Rgd my ancesters: My ancestor come to Sweden from Wallonia in the present Belgium. My first ancestor come to the town of Norrköping in 1631. His name today would be Goffe. These people from Belgium had a new method to produce iron and weapons made of iron. They were called Valloniens, they talked the Belgium language (French), They were Catholics and were granted liberty of religion. They lived separated from the Swedish population, marriage with Swedes were forbidden in several hundred years to preserve their technology. Many hundreds of Valloniens came to Sweden as a deal between the Kings, negotiated by Louis de Geer, to work in the factories in special production teams made up of Valloniens. Reference is the book “Vallonerna” by Karl Kilbom, Stockholm 1958, Tidens Förlag. Google on the word “Wallonia” and read if you like.

Rgd me: My first job in 1959 was to be a nursing auxiliary in a school for retarded children in Katrineholm i Sweden. Just some months. Very instructive. I was asked to continue in a gymnasium, but I was very tired of school. I preferred to work to get some real life experience and earn some money as well. I have learned much later that my family was of labor class and such children should start working to support themselves.

During 1959 to 1962: I worked in Engstrom’s Mechanical Workshops in Katrineholm. Half the time in the office and the second half in the workshop. During most of the time I studied in a correspondence school named Hermods. I became a foreman in a mechanical shop. I made about 127 correspondence letters. Night job, coffee and a new radio, of the mark Blaupunkt, in an old attic room equipped with an electrical hotplate. The room was in an old building directly outside the factory fence. Very thrilling! I’m very proud of it all indeed.

After that I made 3 years military service. I was a military instructor for the last year in the Artillery Corps A7 in Visby. Of that period I spent half a year in the School of the Defense in Uppsala to become a Student. Then I went home to my parent to spend 1.5 year to become an engineer at the Technical School in Katrineholm. My father paid the food. I became a technical production engineer. Even before the end of the studies 1967 I had got an employment at ASEA in Västerås.

As soon as I got settled in a small apartment for a young unmarried person in Västerås I applied, at ABF, for a university course in math. In a year I made it. Later I followed a very special technical education called ASEA’s Higher Technical Course. Then I had got many university points and I was a known fellow. Later I made a judicial course in law and common justice on the university level. That’s it! I’ve often been elected member of the Board of the local Trade Union. I know the applicable laws and Traditions reasonably well.

My time within ASEA/ABB for the years 1967 to 2004 can be divided as follows:

A. Two years within the O-division as a work study guy. My task was to write out and calculate the standard price for the various work moments needed for the production in the heavy workshop. Such work is called preparation of mechanical and electrical work for various products, for instance very big electrical generators, pipe systems etc.

B. 8 years within ASEA Research within the Dep. for Mechanics and for Stress and Strain. During 5 years I helped a team to design and calculate a human centrifuge, for testing of apparatuses as well. I know human engineering. That advanced and very big machine was made for the Soviet Space program.

C. 27 years within the Dep. for tendering and exportation of switchgear up to 1200 kV to lots of countries.

Some comments:
I have been a Swedish expert in electrical short circuit in Cigré in Paris and have written some article about that. I have been an expert in the Swedish Technical Commission to help to create some standards for outdoor switchyards, but also for indoor switchgear rooms and thermal flow. I was an expert on arcing and the thermal flow that occurs at short circuit. I have translated technical specifications in English, French and Spanish to Swedish for salesmen and designers use.
I have been an advisor to designers to show them how a heavy transformer shall be built into a carrier, with a sufficient number of bogies, drawn by a truck. The carrier and the transformer was a closed unit to reduce its total weight. The vehicle was made in several examples. The purpose was to get a new transformer into the electrical system when a transformer failed.
I have designed and dimensioned wheels for trains carrying iron ore by using FEM computer programs. I have dealt with vibration analysis, modal analysis, of mechanical structures, supports, portals, transmission towers etc. Earthquake analysis is one such type of analysis that I know. See John M. Biggs Introduction to Structural Dynamics if you are interested.
I have, with some success I think, been advisor to designers in the ability to design.
During several years I was very busy making PC programs and programs for large computer in Basic, Algol, Fortran and the macro-program of Symphony, and the drawing program called AutoCad. Then I was also advisor for a number of very young people. To follow and correct computer programs is probably what I know best. It’s quite complicated, but it’s fun to realize that it’s possible to get right and it works properly. I haven’t programmed in C++, it would be fun.

Now: I became a pensioner on the autumn of 2004. Everything I have described above was very interesting and never dull and boring, not for a second. Now I’m using my time for interesting private matters, for instance reading classical French and English books, both novels and poetry. Physics and math fundamentals are also within my interest. A lot of time is used to take care of my Alsatian dog and our mutual physical training/exercise. I assist my family when I am able to do so.

fredag 30 mars 2012

The war on Iran: Reflections by Fidel Castro

US WAR ON IRAN: "THE WORST MISTAKE IN AMERICAN HISTORY": The Road to Disaster

By Fidel Castro Ruz

Fidel Castro ‘s latest reflections hints to the danger of a looming US Iran war. Fidel Castro warns that a war with Iran war would be the worst mistake in US history.

This Reflection could be written today, tomorrow or any other day without the risk of being mistaken. Our species faces new problems. When 20 years ago I stated at the United Nations Conference on the Environment and Development in Rio de Janeiro that a species was in danger of extinction, I had fewer reasons than today for warning about a danger that I was seeing perhaps 100 years away. At that time, a handful of leaders of the most powerful countries were in charge of the world. They applauded my words as a matter of mere courtesy and placidly continued to dig for the burial of our species.

It seemed that on our planet, common sense and order reigned. For a while, economic development, backed by technology and science appeared to be the Alpha and Omega of human society.

Today, everything is much clearer. Profound truths have been surfacing. Almost 200 States, supposedly independent, constitute the political organization which in theory has the job of governing the destiny of the world.

25, 000 nuclear weapons needed to defend the changing order ?
Approximately 25,000 nuclear weapons in the hands of allied or enemy forces ready to defend the changing World order, by interest or necessity, virtually reduce to zero the rights of billions of people.

I shall not commit the naïveté of assigning the blame to Russia or China for the development of that kind of weaponry, after the monstrous massacre at Hiroshima and Nagasaki, ordered by Truman in August 1945 after Roosevelt’s death [April 1945].

Nor shall I fall prey to the error of denying the Holocaust that signified the deaths of millions of children and adults, men or women, mainly Jews, gypsies, Russians or other nationalities, who were victims of Nazism. For that reason the odious policy of those who deny the Palestinian people their right to exist is repugnant.

Does anyone by chance think that the United States will be capable of acting with the independence that will keep it from the inevitable disaster awaiting it?

In a few weeks, the 40 million dollars President Obama promised to collect for his electoral campaign will only serve to show that the currency of his country has lost its value, and that the US, with its unusual growing public debt drawing close to 20 quadrillion, is living on the money it prints up and not on the money it produces. The rest of the world pays for what they waste.

Nor does anyone believe that the Democratic candidate would be any better or worse than his Republican foes: whether they are called Mitt Romney or Rick Santorum. Light years separate these three characters from Abraham Lincoln or Martin Luther King.

It is really unheard-of to observe such a technologically powerful nation and a government so bereft of both ideas and moral values.

Iran has no nuclear weapons. It is being accused of producing enriched uranium that serves as fuel energy or components for medical uses. Whatever one can say, its possession or production is not equivalent to the production of nuclear weapons. Dozens of countries use enriched uranium as an energy source, but this cannot be used in the manufacture of a nuclear weapon without a prior complicated purification process.

However, Israel, with the aid and cooperation of the United States, has manufactured nuclear weaponry without informing or accounting for their actions to anybody. Not admitting their possession of these weapons, they have hundreds of them. To prevent the development of research in neighbouring Arab countries, they attacked and destroyed reactors in Iraq and Syria. They have also declared their objective of attacking and destroying the production centres for nuclear fuel in Iran.

International politics have been revolving around that crucial topic in that complex and dangerous part of the world, where most of the fuel that moves the world economy is produced and supplied.

The selective elimination of Iran’s most eminent scientists by Israel and their NATO allies has become a practice that motivates hatred and feelings of revenge.

The Israeli government has openly stated its objective to attack the plant manufacturing Iran’s enriched uranium, and the government of the United States has invested billions of dollars to manufacture a bomb for that purpose.

On March 16, 2012, Michel Chossudovsky and Finian Cunningham published an article revealing that “A top US Air Force General has described the largest conventional bomb – the re-invented bunkers of 13.6 tons – as ‘fantastic’ for a military attack on Iran.

“Such an eloquent comment on the massive killer-artefact took place in the same week that President Barack Obama appeared to warn against ‘easy words’ on the Persian Gulf War.”

“…Herbert Carlisle, deputy chief of staff for US Air Force operations […] added that probably the bomb would be used in any attack on Iran ordered by Washington.

“The MOP, also referred to as ‘The Mother of All Bombs’, is designed to drill through 60 metres of concrete before it detonates its massive bomb. It is believed to be the largest conventional weapon, non-nuclear, in the US arsenal.”

“The Pentagon is planning a process of wide destruction of Iran’s infrastructure and massive civilian victims through the combined use of tactical nuclear bombs and monstrous conventional bombs with mushroom-shaped clouds, including the MOABs and the larger GBU-57A/B or Massive Ordnance Penetrator (MOP) that exceeds the MOAB in destructive capacity.

“The MOP is described as ‘a powerful new bomb that aims straight at subterranean Iranian and North Korean nuclear facilities. The giant bomb –longer than 11 persons shoulder to shoulder, or more than 6 metres from end to end’.”

I ask the reader to excuse me for this complicated military jargon.

As one can see, such calculations arise from the hypothesis that the Iranian combatants, numbering millions of men and women well-known for their religious zeal and their fighting traditions, surrender without firing a shot.

In recent days, the Iranians have seen how US soldiers occupying Afghanistan, in just three weeks, urinated on the corpses of killed Afghans, burned copies of the Koran and murdered more than 15 defenceless citizens.

Let us imagine US forces launching monstrous bombs on industrial institutions, capable of penetrating through 60 metres of concrete. Never has such an undertaking ever been conceived [and carried out].

Not one word more is needed to understand the gravity of such a policy. In that way, our species will be inexorably led towards disaster.

If we do not learn how to understand, we shall never learn how to survive.

As for me, I harbour not the slightest doubt that the United States is about to commit and lead the world towards the greatest mistake in its history."

Fidel Castro Ruz

March 21, 2012

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=29923

Photo:
Fidel Castro Ruz
Reflexiones de Fidel
Global Research, March 23, 2012

lördag 24 mars 2012

Patrick Bruel L’appart

I miss it very much / Il me manque beaucoup!

Sur le mur, quelques photos
Sans punaises, elles tomberont bientôt.
Il ne reste vraiment pas grand chose
Qu'une adresse, et puis ces quelques pauses.

Dans cet appart', on s'est aimé.
Maint'nant qu'il faut qu' je parte,
J' commence à m'en rappeler.

C'est l'amour qui vivait au 33,
Vue sur cour et 200 sacs par mois.
C'est l'amour qui vivait au 33,
C'est l'amour, mais nous on l' savait pas.

Dans cet appart' on s'est aimé.
Maint'nant qu'il faut qu' je parte,
J' commence à m'en rappeler.

Et les croq's qu'on s' faisait dans l'alu,
Et les choc'soup, mon Dieu c' qu'on en a bu.
Il ne reste vraiment pas grand chose
Qu'une adresse, et puis ces quelques pauses.

Dans cet appart' on s'est aimé.
Maint'nant qu'il faut qu' je parte,
J' commence à m'en rappeler.

Dans cet appart', j'ai tel'ment voyagé
Que toutes les cartes du monde n'y pourront rien changer.
J'ai passé ma jeunesse avec une fille dans un deux pièces.

Si aujourd'hui c'est fini,
Y' a des appart' ailleurs qu'ici.
Si aujourd'hui c'est fini,
Y' a des appart' ailleurs qu'ici.

Fini...

Maint'nant qu'il faut qu' je parte,

måndag 5 mars 2012

Valéry et La tentation de l’esprit par Marcel Raymond (1946).

Sur les vers anciens
Valéry, à dix-neuf ans, est déjà lui-même, dans cette poésie qui se voudrait sans aveu, degagé du trop humain de la vie sentimentale, architecture et musique.
Quant à Valéry, il n’attend pas de la poésie qu’elle lui révèle “un autre monde”, ou “un arrière-monde”, qui existerait avant elle et don’t elle serait une imitation, ou une figure allusive. Il lui suffit que la poésie étant parfaitement elle-même, transcende les choses humaines; et il pense qu’un esprit lucide, maître absolu de ses moyens, peut suffire à l’édifier.
L’eau riande et la danse infidèle des vagues…
”infidèle” a le sens latin d’infidus, ”changeant”. Pareillement, c’est le latin evadere qui justifie la chevelure “evasive” aux doigts de la fileuse.
Mais ces latinismes et ses diverses figures ne repondent pas à un simple préjugé d’humaniste.
Ce qui importe, c’est d’essayer de ressusciter dans le langage l’impression, avec sa fraîcheur et sa teneur ontologique. A cela prétendait Rimbaud, qui voulait que le poète entreprît ”un long, immense et réglé dérèglement de tous les sens”.
Si nos sense sont réglés par l’habitude que nous avons des choses, dans un monde qui s’est peu à peu stéréotypé sous nos regards, chaque sensation étant limitée par l’usage que nous faisons des objets, par l’idée que nous en prenons, l’essentiel est de rompre ces liaisons, ces scellés apposés au langage, et de chercher un contact profond et réel avec les choses, c’est-à-dire avec nous-mêmes, (Bergson a développé ces pensées, qui se trouvent, dès 1894, dans l’Introduction à la method de Léonardo de Vinci).
Ainsi se forment des comprimés linguistiques, des metaphors qui detonent, semblables à des cartouches d’artificier (dira un jour Lucien Fabre), parce qu’elles font court-circuit entre des mots que l’usage sépare, et qu’elles favorisent, par le truchement du langage, de nouvelles et violentes syntheses des qualities et des elements de l’univers.
Eté, roche d’air pur…
Le réflexe du lecteur, prisonier de ses habitudes, est de fuir aussitôt cette image “impossible”, pour se représenter quelque roch ruisselante, au bord de la mer. Ce faisant, il détruit l’image, il se refuse à son intensité plénière, au lieu de l’avaler telle quelle, pour sentir par tout son être la presence irréfutable de l’air dense et chaud, compact, le grain pur de ses molecules.
La poésie, c’est d’abord cette alchimie verbale, ces abus et transmutations. Mais ceux-ci sont commandés ici par une conscience aiguë des mouvements du corps dans le monde, du corps poreux et penetrable, assimilable au monde. Là est l’intérét des “trouvailles”, longtemps cherchées sans doute, qui donnent leur personalité aux vers anciens.
Cependant, les idées de la vie auxquelles Valéry donne ses préférences (peu importe qu’il assure devoir ses themes à la deduction logique ou au hazard) sont celle du triomphe, de la gloire, qui sonne avec les fanfares du soleil, et celle de la tendresse, de l’abandon, murmurant à la nuit ou dans le crepuscule. Gide rapport que son ami, vers 1890, répétait avec insistence un mot qu’il attribuait à Cervantes : comment cacher un home? Et c’est Valéry lui-même qui se trahit par ces deux mouvements antagonists : l’aspiration à la toute-puissance, ou à un état d’hypersensibilité voluptueuse.
Mais ces deux idées de la vie se presentment souvent l’une et l’autre sous les apparences de l‘eau, tantôt de l’eau jaillissante, violente, l’eau de la mer, tantôt de l’eau dormante, doux-coulante, l’étang, la fontaine. Hantée par une humeur fluide, meme si elle n’est pas faite d’images liquids, cette poésie aime à s’étaler en nappe tranquilles, ou à se rassembler en vagues, en masse verbales, percutantes.

fredag 17 februari 2012

Justice as Fairness by John Rawls

A clip from the book.

3. The main idea of the theory of justice.
My aim is to present a conception of justice which generalizes and carries to a higher level of abstraction the familiar theory of the social contract as found, say in Locke, Rousseau, and Kant. In order to do this we are not to think of the original contract as one to enter a particular society or to set up a particular form of government. Rather, the guiding idea is that the principles of justice for the basic structure of society are the object of the original agreement. They are the principles that free and rational persons concerned to further their own interest would accept in an initial position of equality as defining the fundamental terms of their association. These principles are to regulate all further agreements , they specify the kinds of social cooperation that can be entered into and the forms of government that can be established. This way of regarding the principles of justice I shall call justice as fairness.

Continued in the book.

tisdag 14 februari 2012

À une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit! — Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?
Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!
— Charles Baudelaire

To a Passer-By
The street about me roared with a deafening sound.
Tall, slender, in heavy mourning, majestic grief,
A woman passed, with a glittering hand
Raising, swinging the hem and flounces of her skirt;
Agile and graceful, her leg was like a statue's.
Tense as in a delirium, I drank
From her eyes, pale sky where tempests germinate,
The sweetness that enthralls and the pleasure that kills.
A lightning flash... then night! Fleeting beauty
By whose glance I was suddenly reborn,
Will I see you no more before eternity?
Elsewhere, far, far from here! too late! never perhaps!
For I know not where you fled, you know not where I go,
O you whom I would have loved, O you who knew it!
— William Aggeler, The Flowers of Evil (Fresno, CA: Academy Library Guild, 1954)

Le Voyage par Charles Baudelaire

I
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah! que le monde est grand à la clarté des lampes!
Aux yeux du souvenir que le monde est petit!
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers:
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir; coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours: Allons!
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom!
II
Nous imitons, horreur! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.
Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où!
Où l'Homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou!
Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie;
Une voix retentit sur le pont: «Ouvre l'oeil!»
Une voix de la hune, ardente et folle, crie:
«Amour... gloire... bonheur!» Enfer! c'est un écueil!
Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.
Ô le pauvre amoureux des pays chimériques!
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer?
Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.
III
Etonnants voyageurs! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers!
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.
Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile!
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.
Dites, qu'avez-vous vu?
IV
«Nous avons vu des astres
Et des flots, nous avons vu des sables aussi;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.
La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.
Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux!
— La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près!
Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès? — Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin!
Nous avons salué des idoles à trompe;
Des trônes constellés de joyaux lumineux;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux;
Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse.»
V
Et puis, et puis encore?
VI
«Ô cerveaux enfantins!
Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché:
La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout;
Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant;
Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté;
L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie:
»Ô mon semblable, mon maître, je te maudis!«
Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'opium immense!
— Tel est du globe entier l'éternel bulletin.»
VII
Amer savoir, celui qu'on tire du voyage!
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image:
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui!
Faut-il partir? rester? Si tu peux rester, reste;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps! Il est, hélas! des coureurs sans répit,
Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme; il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier: En avant!
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,
Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix charmantes et funèbres,
Qui chantent: «Par ici vous qui voulez manger
Le Lotus parfumé! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin!»
À l'accent familier nous devinons le spectre;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
«Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Electre!»
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.
VIII
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps! levons l'ancre!
Ce pays nous ennuie, ô Mort! Appareillons!
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons!
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte!
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau!
— Charles Baudelaire

söndag 12 februari 2012

Mallarmé - Apparition

La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
— C’était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S’enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d’un Rêve au cœur qui l’a cueilli.
J’errais donc, l’œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m’es en riant apparue
Et j’ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d’enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d’étoiles parfumées.

fredag 10 februari 2012

Le port par Charles Baudelaire

Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel, l'architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l'âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir.

lördag 28 januari 2012

Cyril Collard: Les nuit fauves

Il a 30 ans. Il aime des garcons; Samy, à moitié voyou; Jamel, fils de l’islam et de coca-cola. Et les corps anonyms qui s’emparent de lui dans les rites pervers des nuits fauves. Il aime des filles de passage. Et Laura. Il veut tout. Ou peut-être rien.
Il est séropositif. Lâcheté ou panique, il ne lá pas dit à Laura, la première fois qu’íls ont fait l’amour. Il l’a peut-être contaminée. Ella a 17 ans. Elle l’aime, sans mesure, jusqu’à la folie, usant de tout pour ne pas le perdre: priers, violences, mensonges, chantage.
Ils se prennent et se déprennent dans un rythme serré de clip où les rues basculent devant les motos, où la camera vidéo film les ombres et les lumières de la ville, où le répondeur téléphonique hache les mots de la passion. Avec, soudain, de lentes plages de mémoire – celles de l’adolescence, du sang arabe, de lieux solaire.
Alors, un novel ordre s’établit: menacé de mort, il nait au monde qui l’entoure, à l’amoure fou de ce qui est. Il est vivant.

söndag 1 januari 2012

Hofstadter's Law

Hofstadter's Law was a part of Douglas Hofstadter's 1979 book Gödel, Escher, Bach: An Eternal Golden Braid. The law is a statement regarding the difficulty of accurately estimating the time it will take to complete tasks of any substantial complexity.[2] It is often cited amongst programmers, especially in discussions of techniques to improve productivity, such as The Mythical Man-Month or extreme programming.[3] The recursive nature of the law is a reflection of the universal experience of difficulty experienced in estimating complex tasks despite all best efforts, including knowing that the task is complex. The law was initially introduced in connection with a discussion of chess playing computers, where as top-level players were continuously beating machines, even though the machines outweighed the players in recursive analysis. The intuition was that the players were able to focus on particular positions instead of following every possible line of play to its conclusion. Hofstadter wrote: “In the early days of computer chess, people used to estimate that it would be ten years until a computer (or program) was world champion. But after ten years had passed, it seemed that the day a computer would become world champion was still more than ten years away”.[4][5] He then suggests that this was “just one more piece of evidence for the rather recursive Hofstadter’s Law.”[6] /From wikipedia